24 avril 2009
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Pour la présentation de mon nouvel album consacré à Ramatuelle, j'ai souhaité rendre hommage à Gérard Philipe et vous parler d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître... " 25 novembre 1959. Au 2ème étage du 17 rue de Tournon, derrière les volets blancs, le Cid repose. Il est allongé sur son lit dans sa tenue de grand d'Espagne, velours noir à crevets blancs, haut-de-chausse gris et pourpoint cerclé de broderies. Une cape rouge l'enveloppe dont le col évasé retombe autour du cou comme des feuilles de nénuphar. Il a une orchidée à la place du coeur." Boomer Café, le site des fifties. |
Le diable au corps (1947) - Fanfan la tulipe (1952) - La fièvre monte à El Pao (1959) Dans Les orgueilleux d'Yves Allégret (1953), il est sublime dans le rôle de Georges, un ancien médecin alcoolique, aux côtés de Michèle Morgan. En 1951, il triomphe dans le rôle de Rodrigue (le Cid de Pierre Corneille), joué dans la cour du Palais des Papes d'Avignon. Le 25 novembre 1959, en pleine gloire, Gérard Philipe décède emporté par une crise cardiaque à l'âge de 36 ans plongeant dans la tristesse ses nombreux admirateurs et admiratrices. Il est enterré dans le costume de Rodrigue conformément à ses dernières volontés au petit cimetière de Ramatuelle dans le sud de la France. Quelques années après sa mort, Anne Philipe, son épouse écrit "le temps d'un soupir", une lettre ouverte à l'absent, un livre émouvant, simple et touchant. |
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Paris Match titre "La mort du Cid" - Anne Philipe au cimetière de Ramatuelle Source des photos : Boomer Café le site des fifties. |
Dans le joli village de Ramatuelle, l'école porte son nom. Un peu plus loin se trouve le petit cimetière. A peine y avions-nous fait quelques pas qu'une dame âgée nous indiquait spontanément où se trouvait la tombe de l'enfant du pays. L'endroit est d'une grande sobriété et il est demandé de ne pas déposer de fleurs. Quelqu'un n'a pas résisté...   |
" Les siens l'ont emporté dans le ciel des dernières vacances, à Ramatuelle, près de la mer, pour qu'il soit à jamais le songe du sable et du soleil, hors des brouillards, et qu'il demeure éternellement la preuve de la jeunesse du monde. Et le passant, tant il fera beau sur sa tombe, dira : non, Perdican n'est pas mort ! Simplement il avait trop joué, il lui fallait se reposer d'un long sommeil " Aragon. |
Published by Danielle Buys
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dans
Gens
Diana 25/11/2009 06:00
Danielle Buys 25/11/2009 14:51
catherine 25/04/2009 07:22
Danielle Buys 25/04/2009 18:56